Nous venons de recevoir la Freebox Mini 4K, le nouveau boîtier TV de Free. En attendant son test complet, voici un premier aperçu de l’intérieur du boîtier.
Free a renouvelé son offre Internet d’entrée de gamme avec la Freebox Mini 4K qui remplace l’offre Crystal pour les nouveaux abonnés dégroupés. Le boîtier TV est la première box Android TV compatible avec les flux 4K encodés en HEVC. Curieux, nous nous sommes procuré le boîtier Player Mini 4K via l’option Multi-TV de l’un de nos abonnements Freebox Revolution. En attendant le test complet, voici un premier aperçu de ce que cache l’intérieur du petit boîtier de Free.
Au démontage, le premier fait marquant vient de la présence d’un système de refroidissement actif. Un radiateur assez épais surmonte le SoC, tandis que la ventilation est assurée par un ventilateur de type turbine. Nous ne nous attendions pas à trouver un tel système de refroidissement, la puce utilisée n’étant pas censée être un monstre de consommation électrique. Free semble donc soucieux de prémunir son boîtier des coups de chaud, ce qui n’est pas plus mal pour les températures estivales, mais aussi pour les personnes qui logent leur matériel multimédia dans des meubles fermés.
La puce tout-en-un utilisée est une Broadcom BCM7252, un SoC déjà présent sur le marché depuis plus d’un an. À l’intérieur, on y trouve un processeur ARM maison nommé Brahma15, dont les 2 cœurs fonctionnent à 1,5 GHz. L’iGPU n’est pas explicitement défini ; tout juste sait-on qu’il est en mesure de décoder un flux 4K à 60 images par seconde ou quatre flux Full HD lorsqu’ils sont encodés en HEVC. L’encodage se ferait exclusivement en AVC et en Full HD, avec deux flux maximum.
Côté connectivité, une puce Broadcom supplémentaire (BCM43570) se charge d’apporter le support du Wi-Fi AC via deux antennes plaquées contre le boîtier. La même puce gère également le Bluetooth 4.1 grâce à une antenne placée à l’avant du boîtier et permet de communiquer avec la télécommande fournie mais également avec des claviers et souris. L’examen du circuit imprimé nous apprend que la mémoire est répartie sur 4 puces — 2 à l’avant, 2 à l’arrière – de 512 Mo pour un total de 2 Go. Enfin, la partie stockage est confiée à une puce Toshiba eMMC de 8 Go placée au dos du circuit imprimé. C’est peu, mais il est possible d’étendre cet espace de stockage via une clé USB ou une carte mémoire SD.
Sur le papier, la Freebox Mini 4K est donc loin d’être un monstre de puissance si on compare son SoC à celui qui équipe les smartphones et tablettes milieu et haut de gamme. En revanche, le nouveau boîtier de Free se révèle plus costaud que ses prédécesseurs, Freebox Revolution Player comprise. En effet, le processeur Intel Atom CE4150 (1 cœur à 1,2 GHz) utilisé sur la box premium du FAI offre une puissance brute 5 fois inférieure à celle du processeur du SoC Broadcom BCM7252. La Freebox Crystal (ex-Freebox HD) est quant à elle dans un autre monde avec une puissance brute 23 fois inférieure.
Par rapport à la concurrence, on comparera surtout ce boîtier à la Bbox Miami de Bouygues Telecom. Celle-ci repose sur l’utilisation d’un SoC Marvell Armada 1500 à 4 cœurs à 1,2 GHz. Le CPU n’est pas pour autant deux fois plus performant puisque la différence n’est que de 14 % en faveur de la Bbox. Celle-ci bénéficie par ailleurs d’un espace de stockage de 16 Go.
Reste que nous parlons ici de puissance brute et non d’expérience utilisateur. Qu’importe la puissance prise isolément : il est surtout nécessaire qu’elle soit suffisante pour faire fonctionner convenablement le système d’exploitation retenu. Dans le cas de la Freebox Mini 4K, il s’agit d’Android TV, dont les applications étendent très largement son champ d’activité. Nous reviendrons plus en détail sur ce boîtier TV afin de voir si son utilisation est aisée et fluide, et vérifier si la lecture des vidéos 4K se fait sans anicroche. Nous ferons également un point sur la consommation électrique.