Cette fois, le focus est fait sur l’arrivée de beIN SPORTS 1 sur le marché français, le 1er juin 2012.
Nous annoncions il y a 4 ans que ce lancement avait été effectué dans la plus grande discrétion, sans que les professionnels – antennistes et vendeurs d’électronique grand public – n’aient d’informations ou d’outils marketing pour expliquer et proposer cette nouvelle offre, pourtant alléchante.
Avec le recul, on a du mal à imaginer cette réalité. Aujourd’hui, l’opérateur, qui entre-temps a étoffé son offre de chaînes (avec l’ajout notamment de beIN SPORTS 3), fait largement parlé de lui sur le marché français, que cela soit en raison des contenus proposés en matière de football – comme la Ligue des Champions ou l’Euro 2016 –, ou par les abonnés qu’il a réussit à convaincre : les derniers chiffres faisaient état de 2,8 millions de clients dans l’hexagone.
Pourtant, ça ne suffit visiblement pas puisque beIN SPORTS n’est toujours pas rentable 4 ans plus tard et après avoir mené une guerre très dure avec Canal+ sur les droits TV sportifs, les deux adversaires sont devenus des alliés dont le mariage vient d’être refusé par l’Autorité de la Concurrence.
Pendant ce temps, un nouvel entrant au nom de SFR SPORT a l’intention de changer la donne.beIN SPORTS est néanmoins, 4 ans plus tard, un acteur majeur de la télévision en France, dans un pays où la télévision payante a de plus en plus de mal à se vendre face à la concurrence d’une TNT gratuite toujours plus riche et d’un réseau de professionnels démotivés par des opérateurs qui s’imagine que “ça se vendra tout seul”.Pas sûr que nous pourrons toujours parler de beIN SPORTS au présent dans 4 ans